Là où se trouve le pognon
Surgit l’homme de Cro-Magnon.
Frétillant de sa petite queue,
Sentant les prémices d’un larcin heureux,
Dans son regard malicieux,
Il vous sert la paluche, joyeux.
Il vous offre la pépite d’or,
Qui vous fera chercheur d’or.
Demain, si du ciel pleut encore,
Une myriade de grenouilles vertes,
Mieux que le refuge de l’arche de Noé,
Pour éviter le déluge annoncé,
Signez-en bas et à droite de la page,
Votre arrêt de mort, évitant tout précipices.
Votre volonté ainsi remise entre ses mains,
Fera de lui, l’homme de la nuit sans lendemain.
Votre vérité première ainsi écrasée,
Par la cupidité et vos désirs inavoués,
Le combleront de la puissance des rois,
Vous scellant à tous ses désarrois.
Naufragé, abandonné par vos peurs,
Il aura transformé en ouragan dévastateur,
Toutes vos peurs primales que flaire un animal,
Cet homme de Cro-Magnon, d’une humeur infernale.