De la souffrance à perte de vue,
Consumer sa vie comme un reclus,
De toutes grandes joies être exclus,
N’être seulement qu’un bon détenu.
Hormis le gouffre béant de l’enfer,
Et vivre sa vie sans atmosphère
Et par tout un chacun se laisser faire,
C’est vivre sa vie comme un cancer.
J’aurais préféré un fauteuil d’orchestre
Et de la musique à chaque concert
Plutôt que rire d’un rire cynique,
En écoutant platement bramer un cerf.
Le diable ou Lucifer
Ont su creuser ma tombe.
Pourtant, quand le soir tombe,
Me viennent ces quelques vers :
J’abandonne là, l’idée de mon trépas,
Jouissant d’une folle idée furibonde,
Malgré la dure violence du monde,
Je décide là, de marcher d’un bon pas.