Ma sœur, toujours, je penserais à toi,
Qui n’a plus voulu rester dans la vie,
Faute d’un amour enfuit dans la nuit.
Tragédie et amertume font loi,
Dans cette vie parfois infernale,
Où chacun, superbe, dicte sa loi,
Seulement, par peur et pour survivre.
Affreux scandales et manque de foie
Mène une vie vers la tragédie.
Incontrôlable et tumultueux,
S’écrit le chemin vertueux d’un être
Qui souvent , triste, saigne malheureux.
Et ma courte vie banale et austère,
Qui meurt dans le secret de mon chagrin amer,
J’espère rencontrera ton âme blessée,
Dans le fond oublié d’un puit d’amour délaissé.