L’été qui s’éternise sur la Tamise
Et Big Ben qui sonne la remise de peine.
Désormais en mon cœur, les ailes du bonheur,
Préparent leur envol tel un joli planeur.
Et dans le ciel, en maintes circonvolutions,
Hissant leurs voilures, large envergure,
Avec audace et dédaignant tout parjure,
Elles me porteront au de-là de l’horizon.
Alors ma liberté, bâillonnée et bafouée,
Saupoudrant gaiement mon âme haletante,
Me guidera bien, en des lieux inhabités,
Par les souillures de sa majesté, l’homme.
Alors le cœur au repos et émerveillé,
Je guetterai, silencieux cet amour rebelle,
Que je n’ai hélas, jamais su apprivoiser,
Héro invulnérable et roc éternel.