J’ignore si demain fera un trou dans ma cervelle.
S’efface la douleur qui fit de moi un fou hagard.
Et grâce à Dieu, dans son infinie miséricorde,
Car il donna au diable, la joie de ses dernières notes.
Et le grand buvard qui séchait toutes mes larmes tristes,
Sèche à présent, sous un beau soleil redoutable.
Et ainsi, Dieu me redonne sa confiance fidèle,
Tandis qu’il pend l’affreux diable par sa queue toute noire.
Et s’il me pousse, alors une longue barbe blanche,
Et que mes yeux, à présent, craignent la belle lumière.
Ainsi Dieu redonne à tous les malheureux, la liberté,
Tandis que le diable fou furieux, fulmine édenté.
Car de sa gueule béante, d’où pend une langue,
Dieu lui-même, a donné son total consentement,
Pour qu’en lui tirant tous les vers de son nez étrange,
A présent, seuls des mots inaudibles au firmament,
Ne puissent que s’inscrivent dans un nulle-part ailleurs
Inconnu de tous les oiseaux du malheur,
Qui ne pourront plus se hisser sur leurs ailes,
Au risque de faire une grande chute