Ainsi, j’avale goulument mes derniers tourments.
La musique mauvaise qui prenait ses aises,
Se tourne vers le firmament, alors gentiment,
Un parfum de regret sans sa bouche muette.
Voici que le grand vide sidéral, en lettres capitales,
Redessine dans un firmament d’étoiles,
L’étoile polaire aux portes de l’azure,
Pour que mon tendre regard, toujours s’éclaire.
Alors après l’austère désenchantement du temps,
Qui toujours, jour après jour, déclinai le jour,
En des profondeurs abyssales sans retour,
Par où ma belle âme a perdu sa route.
L’amour donc, qui comme une banqueroute,
Pointait en touche aux portes du désert,
Alors que mon cœur épuisé de colère,
Avec indigence, réclamait clémence,
A présent, chemine sur la pointe des pieds,
Apportant au pauvre guerrier solitaire,
Un fragment de beauté évaporé,
A travers le prisme de mon cœur aveugle.