L’homme ce rongeur de belle âme
Qui distille vos rêves dans vos larmes
Et qui vous crève le cœur chaque jour,
En vous souhaitant des jolis bonjours.
Chaque matin, il réclame votre âme
Pour être sûr et certain, s’il vous condamne
De s’endormir tranquille tellement serein,
Que jamais plus, il ne vous sentira bien.
Il dessine des larmes de honte,
Pour que vos yeux tristes pleurent longtemps
Et il crée des cauchemars abondants
Pour que votre sommeil devienne tombe.
Ce n’est qu’en voyant sur votre tombe,
L’ombre d’un beau soleil qui respire,
Qu’il daigne d’un sourire démonique,
Vous accordez votre dernier soupir.