Lorsqu’un intru cogne à ma porte,
Et que donc, par maints efforts tant redoutés,
Il s’éternise pour m’envahir chez moi,
Une rage déferlante s’amuse,
A transformer les trésors de mon âme,
En une maison en ruine dévastée.
Delors le désespoir s’installe en moi :
Beauté saccagée, ruminant sa peine.
Ce n’est que lorsque la fatigue inonde,
Mon cœur consumé par une fureur effrénée,
Que tombe le sommeil d’un ciel en effroi,
Et envahi de larmes diluviennes.
Alors agenouillé au bord du vide,
J’égrène mille prières inachevées,
Pour que mon crime d’amour par manque de foi,
Soit entendu du ciel baignant de lumière.