La locomotive du parfait bonheur,
Menait un train d’enfer à toute vapeur.
Furibonde, devenue vraiment folle
mugissait son râle inaudible,
Dans son cœur, éclaboussé par la honte
Et meurtri, jusqu’à perdre haleine,
Eclairé par une lueur blafarde,
Connue seule des cafards de ce monde !
Oh ! jamais, je n’aurais cru possible
D’en être ce chauffeur émérite
Et mû par une rage si folle
Que prenait la poudre d’escampette,
Ceux qui voulaient lui faire la fête !
Mais hélas, tant d’hommes aux cœurs grossiers
Ont réchauffé cette âme de damné :
Jalousie et méchanceté, étant leur fer de lance.
Aujourd’hui, j’applaudis sans équivoque
Quand le soleil à ma porte se couche,
Me réchauffant d’une lueur si belle,
Eloignant alors, tous ces parfums rances
Qui s’acharnent à jeter opprobre,
Dans mon cœur qui maintenant réclame
Un parfum de bien être diffusant,
Ses caresses attendues si souvent !