Jadis alors que j’avais un corps, un cœur, un esprit,
Je nourrissais mes rêves jusqu’à très tard dans la nuit.
Mon cœur jeune succombait, s’emballait bien vite,
Lorsque mes yeux se posaient sur une jolie fille.
Et le corps chahuté par les soubresauts du puceau,
Je bâtissais mille rêves pour conquérir la margot.
Que de plans échafaudés pour ces futures conquêtes !
Je ne vivais que pour le corps et le cœur d’une fille.
Passa le temps et l’instant présent me saisit,
Quand dans ma couche brille une étoile perdue.
Mon corps alourdi, mes rêves inassouvis,
L’amertume, seule m’accompagne dévêtue.
J’ai eu beau, en joli cœur, piégé la belle
Et me rêves faisant rire les sirènes,
Mon âme bien vide, d’absences répétées,
N’ose comptée ces nuits, seul et abandonné.
Alors parfois dans mes rêves, aujourd’hui oubliés,
S’annonce un joli cortège de fées toutes nues,
Pour rappeler joliment à mon âme délaissée,
Que peut-être bât un cœur timide, vertueux, doré
Qui saura dans la solitude de mes nuits glacées,
Murmuré en mon cœur quelques musiques joyeuses,
Pour réveiller en lui, tout cet amour de jeunesse
Et qui brûlait é satiété de rêves enchantés.