Alors qu’ils perdent leur pouvoir indolore,
Ils vous inondent de menaces cruelles
Pour avoir à les supplier encore
De n’être pour eux, qu’une déchirure
S’il leur arrive quelques remords,
Ce n’est que pour partager leur grand tort.
Car il suffit d’une étoile d’or
Pour redouter de dormir chez les morts.
Seul leur grande estime en péril,
Leur donne le gout d’un combat inutile,
Où dans leurs rêves amers puérils,
Ils vous crucifient avec vos guenilles.
Alors, malheurs à vous, s’il vous arrive
De rire, malgré tout, d’un rire soudain.
Ils ne manqueraient pas d’un geste assassin
De vous faucher l’âme qu’un soleil inonde !