De mes yeux ont coulé tant de larmes de désespoir.
Un torrent furieux de haine coulait dans mes veines.
Un appel à la haine brulait ma pauvre âme,
Tandis qu’un lumbago hideux me tordait la hanche.
Je maudissais tous les grands fléaux de mon histoire.
Oh ! que de nuits d’orage ont balayé mes rêves,
qui dans un sommeil de plomb s’endormaient dans mes songes
Tandis que mon ennemi s’octroyait les victoires.
Alors possédé par ma rage folle et noire,
Je ruminais mille pensées pour vaincre l’ennemi,
Qui jamais, ma sérénité, ne laissait assouvi,
Sûr de vaincre mon être déjà souvent meurtri.
Quand surgissait impromptues quelques douleurs notoires,
Au moment tant attendu d’une lueur désirée.
Je déchirais brutalement ma belle destinée
Et dormais une fois encore dans l’enfer des damnés.
Et mon âme à bout de tous ces supplices,
Réclamait impuissante une justice,
Pour que cruellement, l’œil noir, j’applaudisse,
La mort du bourreau et de tout préjudice.
Et pourtant la paix en mon âme, jamais ne survint !
Car on ne détruit jamais la haine par la haine.
L’intersession de la main invisible du Divin,
Aura su s’atteler pour pourfendre mon armure !