J’attend que la lumière d’un soleil radieux,
Baigne mon cœur de beaux sentiments vertueux.
Car mon cœur est un squelette rachitique
Envahi d’herbes aux senteurs narcissiques.
Ce n’est que de part de rares élans lunatiques,
Que son battement repart chaotique.
Et s’il chevauche quelques rêves erratiques,
Sa course s’achève pale et cadavérique.
Car dans la lumière qui éloigne sa grande tristesse,
Pleuvent encore quelques effluves de douleurs amères,
Qui épongent goulument des songes oh combien ! lumineux,
Que nul homme bienveillant au monde ne rendrait plus heureux !