La vie n’est pas écrite
Sur un parchemin,
Qui se trouve juste
Dans les lignes de la main.
Car vaste champ de tant d’amour improbable
Où comme un funambule despotique,
Elle gouverne tel un vent imprévisible,
Les marées et les écueils insondables,
Qui t’acheminent tranquille
Et inéluctable vers ta mort.
Et il se peut parfois que ton remord
Magistral t’inflige une lourde peine.
Pourtant telle une barque ivre,
Minuscule coquille de noix effarouchée,
Méprise la mort menaçante d’éternité
Et implore ton Dieu très, très vite.