Comme un tapis épais de rouge haine,
Comme des chiens bavant de farouche haine,
Corrompus jusqu’à la moelle, ils vous mordent,
Dans votre faiblesse, sûr de leurs emprises.
Car si te promenant, tu fais le fier à bras,
Déguisés dans une douce bienveillance,
Ils te préparent un ticket pour l’enfer,
Enveloppé dans un parfum bien enivrant,
Alors sagement, sereinement hôte toi,
De leur mascarade sournoise, hostile,
D’un simple regard droit planté dans leurs fers.
Tu pourras ainsi vivre tranquillement.
Car hélas, la caresse du désespoir,
Avive leur pale cruauté joyeuse,
Lorsqu’un joli scélérat, rempli d’espoir,
Marche tranquille, un sourire aux lèvres !